Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand
Les gens heureux lisent et boivent du café. Ce titre est d’une magie absolu. (et oui, encore un ) Et puis surtout, il me parle. Je me considère comme un « gens » heureux , je lis pas mal et je suis une cafetière sur pattes. Bref, à la base, ce roman avait tout pour me plaire. Je l’avoue, je ne savais pas vraiment qu’il s’agissait d’un de ces bons romans « à la mode » plein de bons sentiments et qui fait pleurer dans les chaumières. Et c’est vrai : « Les gens heureux lisent et boivent du café » est plein de bons sentiments et a failli me faire pleurer sur mon transat. Je dis bien « failli » hein…. Et de toute façon, j’avais les lunettes de soleil, même si j’avais pleuré, je l’aurais bien caché . Mais bon, à part ça, il n’y a quand même pas grand chose d’autre à retenir.
Oui, ce livre est bon pour pleurer et il il faut dire qu’il y a tout pour ça: Diane est une jeune femme brillante et élégante qui tient un café littéraire en plein paris. Un jour d’été, elle perd subitement son mari et sa fille a quelques heures du départ en vacances. Après un an de vide absolu, elle part tenter de se reconstruire dans un patelin paumé en Irlande. L’Irlande, c’est parce qu’on vous le dit hein, sinon à part le fait qu’il y a un pub et qu’il y pleut tout le temps, on ne sait pas grand chose. Comme voisin de gîte, elle aurait pu avoir comme tout le monde un vieillard rabougri, une punkette pré-pubère, une famille heureuse , non, que nenni, elle a un photographe, beau brun ténébreux (et visiblement célibataire) , un certain Edward, visiblement très rustre voire malpoli… mais qui l’attire comme un aimant. La reconstruction de Diane passera t-elle par cet Edward ? Le suspense est purement et simplement insoutenable.
Alors, comme je pense qu’il y a 10 000 critiques de ce livre sur le net francophone, la mienne sera rapide et brève. Ca se lit en deux heures et ça se lit bien. Ca met du baume au coeur. C’est mignon, sympa et tout ça tout ça. Et même si ce n’est pas ma « tasse de thé » , je serai respectueux du travail d’Agnès Martin-Lugand et donc pas méchant sur ce type de romans. D’une part parce que je suis admiratif d’un succès d’édition pareil, et surtout parce qu’il faut aussi ce type de litérature, ne serait-ce peut-être que pour donner l’envie de passer à autre chose.
Je suis content de l’avoir lu, et moi perso, je vais tout de suite passer à autre chose. Un livre et un café s’il vous plaît ?